Dans toute l'œuvre littéraire s'affirme une réalité formelle indépendante de la langue et du style : l'écriture considérée comme le rapport qu'entretient l'écrivain avec la société, le langage littéraire transformé par sa destination sociale.
Dans toute l'œuvre littéraire s'affirme une réalité formelle indépendante de la langue et du style : l'écriture considérée comme le rapport qu'entretient l'écrivain avec la société, le langage littéraire transformé par sa destination sociale.
Journal intime de R. Barthes, rédigé du 26 octobre 1977, au lendemain de la mort de sa mère, jusqu'en septembre 1979. L'auteur, qui a vécu toute sa vie auprès d'elle, ne lui survit que trois ans, période marquée par l'impossibilité du deuil. Rédigé au jour le jour, sous la forme de brefs fragments, ce journal rend compte de cette expérience douloureuse.
Pourquoi le Japon ? Parce que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégoûts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé.